Comptoir portugais en 1505 puis hollandais en 1746, Agadir connaît une longue période de prospérité sous les règnes des dynasties saadiennes et alaouites avant de décliner à cause de la prééminence accordée par les sultans au port d'Essaouira.
Elle connait un nouvel essor en 1920, sous le protectorat français, avec l’aménagement d’un port et la construction du quartier Talborjt situé sur le plateau au pied de la colline puis, 2 ans après, du quartier de Yahchech, bâti le long de la faille géologique de l’oued Tildi.
Aux alentours de 1930, Agadir est une étape importante de l’Aéropostale où Saint-Exupéry et Mermoz font escale.
Après 1950 et l'ouverture du nouveau port de commerce, la ville, très dynamique, se développe avec la pêche, les conserveries, l'agriculture et l'exploitation minière.
Mais le 29 février 1960, Agadir, qui compte alors plus de 40 000 habitants, est ravagée par un tremblement de terre de magnitude 5,7 sur l’échelle de Richter, qui fait plus de 15 000 morts. Tous ses quartiers sont détruits, seules subsistent les ruines de la Kasbah, en haut de la colline.
Aujourd’hui, Agadir est un grand port sardinier (50 000 personnes vivent des produits de la pêche) et possède une plage célèbre s’étirant sur plus de 10 km avec une très belle promenade de front de mer…
La ville moderne a été reconstruite 2 km plus au sud et compte près de 800 000 habitants. Grâce à un climat doux toute l’année (340 jours de soleil par an...), c’est une station balnéaire très touristique, qui attire de nombreux européens.
BORD DE MER ET MARINA
Sur la colline, les inscriptions : Allah, ma patrie, mon roi
La marée basse découvre les rochers.
Le port de plaisance de la Marina
Un yacht marocain...
ça tombe bien, il fait très chaud !
Fin de journée sur la plage...
Coucher de soleil vu de la promenade de bord de mer
LE PORT ET LA KASBAH
On passe la douane militaire pour entrer en taxi dans le port...
Les grands sardiniers côtoient les petites barques des pêcheurs.
Au matin, c'est le retour de la pêche nocturne...
... qui a été bonne ! (les sardines pullulent même en bord de plage...)
Le chantier naval
Toutes les parties des bateaux se construisent sur place.
Sur le flanc de la colline de l'ancienne Kasbah, le site des anciens quartiers détruits par le tremblement de terre : on aperçoit la faille qui s'est ouverte pour tout engloutir...
Au loin, le port et ses conserveries.
Vue sur la baie d'Agadir du haut de la colline : l'été, les fortes chaleurs créent une brûme persistante qui stagne sur le front de mer.
Vue sur le port
Vue sur les contreforts de la chaîne de l'Atlas.
EN VILLE
La mosquée Mohammed V
Détail de l'entrée
Le Village des Artisans
De l'artisanat de grande qualité : un ravissement pour les yeux mais pas pour les porte-monnaie...
Les bougies décorées et parfumées sont une des spécialités de l'artisanat marocain.
Hassan maîtrise parfaitement le cérémonial du thé à la menthe.
Une autre spécialité : le vent du désert apporte avec lui un nuage de terre rouge... et les températures grimpent de 10°C en quelques minutes ! (Ce qui nous a fait des pointes à 50°...)
IMMOUZER ET LA VALLEE DU PARADIS
Appelée aussi "route du miel", la balade nous emmène dans les contreforts de l'Atlas entre arganiers, oliviers et palmiers vers les oasis luxuriantes de la région du Souss.
Des coopératives tenues par des femmes préparent et vendent les produits de beauté à base d'huile d'argan, or vert de la région : l'arganier est endémique et ne pousse qu'ici, entre Agadir, Marrakech et Essaouira.
On trouve ici du miel d'eucalyptus et de cactées : délicieux mais très cher ! Ci-dessus, des ruches.
Les palmeraies forment des rivières vertes dans les vallées fertiles.
Nous faisons une petite rando... 10h30 du matin et il ne fait pas froid !
Les cascades d'Immouzer sont asséchées : il n'a pas plu depuis 5 mois...
Mais les bains sont toujours possibles dans les bassins naturels
Cela fait le bonheur des enfants...
Les panoramas sont superbes sur le chemin du retour :