Retour à San Cristobal par la moderne zone commerciale...
Les labos ont des grillages aux fenêtres pour éviter que les patients ne fuient les prises de sang...
Fondée par les espagnols en 1528, San Cristobal concentre tous les éléments d'une ville coloniale classique mais son âme reste indienne avec ses maisons basses aux tuiles romaines, ses murs aux couleurs vives et sa population vêtue de costumes traditionnels.
D'ailleurs nous croiserons à nouveau une manif pro révolutionnaire..."jamais plus un Mexique sans les indigènes"...
Nous traversons rapidement la plaza Mayor pour aller admirer le Temple de Santo Domingo et sa façade très très churrigueresque construite entre 1547 et 1560 (et rénovée en 2007).
Détail de la façade
Après une petite étape dans le musée-boutique de l'ambre (que nous reviendrons dévaliser plus tard...)
...nous poursuivons tout aussi rapidement à travers le marché indien (on aura du temps libre cet après-midi, alors Saul se dépêche de nous montrer l'essentiel avant le repas...)
Les couleurs vives prédominent dans les étals de tissus comme dans ceux des fruits !
Sans commentaires !
Miam, les mangues !
Je n'avais jamais vu autant de qualités différentes de maïs et de faillots !
Re-miam... il faut résister !
Les femmes portent la tradtionnelle jupe en laine noire...
.. qu'elles rehaussent de couleurs flashy avec moults foulards et dentelles.
La laine à l'état brut
On continue avec ce que j'appellerais en France "le marché aux cochonneries"...
Avec une place importante accordée aux cierges décorés de multiples façons...
Puis les étals de boucherie et poissonnerie avec... des crabes bleu fluo !
Après le repas, Saul et le ciel vont nous tomber dessus (je sais ce qui a méconté le premier mais pour le deuxième, je m'interroge, étant donné qu'on est en saison sèche...)
Nous revenons quand même sur la plaza Mayor où la cathédrale décline les 4 couleurs cardinales de l'univers Maya (jaune, rouge, blanc et noir)
Le syncrétisme religieux se retrouve aussi dans le mélange d'iconographie chrétienne et de motifs végétaux.
La façade baroque est façonnée comme un retable.
Maintenant les rues sont transformées en ruisseaux
Aussi, avec notre copain Jacques, nous nous empressons d'aller acheter des panamas en fibre végétales (indéformables !) pour nous protéger du soleil (parfois, il ne faut pas chercher la logique des réactions humaines...)
Le soir, à l'hôtel, nous retrouvons à la réception les vendeuses à qui nous achetons les stylos tissés personnalisés commandés le matin...
( j'ai un peu craqué pour le ptit bout ! )
... avant de partir manger des Tacos succulents dans un restaurant tenu par un... français !
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