Jambo !
De retour du Kenya avec un sentiment un peu mitigé...
Les 4 premiers jours, on est sous le charme : la gentillesse des kenyans, la beauté du peuple Masaï, l'exotisme des paysages, la majesté des fauves, la grâce des gazelles, les bébés animaux, la bonne ambiance du groupe...
Les 4 derniers jours...
... on est malades et plus capables d'apprécier quoi que ce soit !
Tout ça pour finir le circuit dans un superbe hôtel à Mombasa en formule tout-inclus où l'on est obligés de s'abonner au riz et au Coca light !!!! Alors que les buffets regorgent de mangues et de fruits de la passion ! Pas glop !
Des excursions sont proposées par l'hôtel... nous on choisira " Visite de l'hôpital de Diani ", avec ses merveilleuses prises de sang, ses fabuleux tensiomètres, ses incroyables étagères de médicaments et ses placides infimières dignes d'un sketch des inconnus (Marie-Denise...), Norbert ayant eu l'excellente initiative d'osciller entre 38,7 et 40,2 de température interne pendant 3 jours...
Pour couronner le tout... mauvais réglages ? manque de luminosité ? objectif sale ? 70% de mes photos sont floues visionnées sur l'ordi, alors qu'elles semblaient tout à fait nettes sur l'écran de l'apn ! On est maudits !
Appel aux copains du voyage : si vous me lisez, s'il vous plaît, envoyez-moi vos belles photos !
Reste qu'il est bien émouvant de croiser certains regards...
Dans la réserve de Masaï Mara :
Lionceaux
Sont pénibles ces touristes, impossible de roupiller tranquille !
Gazelle de Thomson
Ben, ques t'as, toi ? Tu veux ma photo ?
Buffle
Alors il te plaît mon casque de Viking ?
Singes, hôtel Fig Tree Camp.
Cache-toi, elle est toujours là...
Maman lionne protège ses bibous...
Sur Crescent Island (lac de Naivasha) où l'on fera la seule excursion à pied de notre circuit :
Girafe à chaussettes blanches.
Parce que tu te croyais grande avec tes 1,71 m?
Cobes Defassa... tout dans les cornes !
Gnous... aussi ridicules physiquement que leur nom !
Ce mâle est venu me narguer en soufflant bruyamment... même pas peur ! Enfin... je me sens plus rassurée quand on reste dans les mini-bus !
Zèbre... au fait les zèbres sont-ils noirs avec rayures blanches ou blancs avec rayures noires ? (parce qu'il y a une réponse, si si !)
Hippopotames dans le lac de Naivasha
Toi, méfie-toi, je t'ai à l'oeil !
Au parc d'Amboseli :
Eléphant
Moi je suis capable de manger en marchant ! (moi aussi, cela dit...)
Grue à tête couronnée
Je fais semblant de ne pas te voir, mais je sais que tu es là...
Dans le sanctuaire de Taïta Hills :
Geai "Lilas Breasted"
Je te méprise ô touriste pâle et terne....t'as vu un peu mes couleurs ?
Bon, allez, d'accord tu peux quand même venir jouer avec moi...
Etourneau Superb Starling... un peu plus beau que ceux qui ravagent la place Wilson à Toulouse !!!!
Pff... tu te crois maligne, peut-être ?
Calao
OK, j'ai la queue qui traîne par terre, c'est pas une raison pour te marrer !
Et puis les femmes Masaï si belles dans leurs parures de fête...
La prochaine fois, un article spécial sur les babies... avec photos floues à l'honneur !
Les safaris à l'aube ou à la tombée de la nuit, c'est la chance assurée de surprendre les animaux en famille...
Et là, nous, adultes humains, réagissons tous de la même façon : on craque devant les bébés !
Les bébés félins : attendrissants, espiègles, patauds, joueurs, câlins... impossible de ne pas rire devant leurs facéties ! Les mamans lionnes sont décidément très très patientes... ce sont d'ailleurs les mâles qui, de temps à temps, poussent des grognements pour rappeler leurs rejetons à l'ordre !
Tu ne pourrais pas aller jouer à chat perché ailleurs ?
Les enfants, arrêtez de vous bagarrer !
Maman, il arrête pas de me faire des chatouilles !
Puni ! Tu seras privé de gazelle à midi !
Allez, mamounette, je te promets que je serai sage...
S'aimer c'est regarder ensemble dans la même direction.... celle des antilopes !
Nous avons également eu la chance, dès notre arrivée à Masaï Mara, de pouvoir observer une scène très rare... comme dirait notre chauffeur-guide Félix : "ça, c'est exceptionnel !"
Une maman rhinocéros noir et son petit (espèce protégée)
D'autres bébés tout aussi attendrissants...
A table !
Ouais, ben moi je dormais, dur dur de se lever tout seul !
Bébé phacochère... Pumba pour les intimes !
Bébé buffle... toute ressemblance avec bébé bison serait fortuite et involontaire !
Bébé girafe... fait tout comme sa maman !
Bébé zèbre a les rayures marron
Bébé hyène a l'air aussi sournois que ses parents... ne pense qu'à une chose : piquer les proies chassées par les autres animaux !
Bébé babouin pas content...
... ses petits copains l'ont laissé tomber !
Les bébés humains ne sont pas moins adorables...
Bébé Masaï
Mais un bébé couvert de mouches, ça fait mal au coeur...
A Mombasa, les petites filles musulmanes sont voilées très jeunes...
Et enfin, le plus beau bébé de notre voyage...
Bébé Killian ! (c'est pas moi qui le dis, c'est le barman du Baobab Resort....)
En guise d'interlude, je pense qu'il est temps de vous montrer sur et dans quoi nous étions brinqueballés pendant tout le circuit...
Ces splendides mini-vans au toit ouvrant vous proposent : des suspensions du Moyen-Age, des dossiers de sièges renflés sur leur partie supérieure au niveau... des omoplates, des fenêtres basses qui vous obligent à baisser le cou comme des autruches, un plancher surélevé qui vous rapproche sournoisement du toit et vous permet de vous cogner à chaque descente du véhicule...
A la fin du premier jour j'avais pour ma part déjà perdu 2 vertèbres et subi une descente d'organes...
Comme vous pouvez le voir, le toit ouvrant permet aux humains d'avoir un air particulièrement intelligent...
Cela dit, aucune crevaison de pneu et assez léger pour être désembourbé par la poussée de 5 personnes... (on le sait, on a essayé !!!!)
C'est qu'il faut être solide pour résister à l'état des routes au Kenya... et pas seulement les pistes !
En effet, les rares routes goudronnées offrent régulièrement de très beaux nids de poules... non plutôt d'autruches et d'agréables dos d'ânes... de zébus... qui obligent notre chauffeur Félix à circuler en zigzags et avec des coups de freins intempestifs...
Dos d'âne sur la route de Mombasa
Et dès qu'on s'éloigne des routes principales... c'est ça !
Comme c'est joli tous ces cailloux qui brillent au soleil !!!!
Et comme on a eu la chance qu'il pleuve presque toutes les nuits (avant nous, le Kenya souffrait de sécheresse...), voici l'état des pistes à Masaï Mara :
Priorité à gauche... (on est dans le système anglais !)
Oui, oui, il a fait soleil parfois ! Y'en a même certains - dont je ne citerai pas le nom par bienséance (mais qui se reconnaîtront..) - qui sont revenus en France tout cramoisis et ce malgré une protection 30 !
En plus, on traverse parfois des vestiges d'un autre âge (du moins j'espère !)
Dites-moi que cette voie ferrée n'est plus utilisée !?!
D'autres fois, on doit laisser traverser de petites bestioles, de peur de les écraser malencontreusement...
Pour cette bestiole-là... c'est trop tard ! Ouf !
Ici c'est en effet le pays des Black Mambas... de toutes façons moi, black, gris ou blancs, je les préfère dans cet état !
Au niveau des moyens de transport, on a aussi testé :
La barque à moteur et son seyant gilet de sauvetage
Le ferry, de Mombasa à Diani Beach
Et les pieds ! Mais pas souvent... on a essayé de s'éloigner un peu de l'hôtel à Masaï Mara. : on s'est vite fait rappeler à l'ordre ! Il paraît qu'un touriste s'est déjà fait embrocher par un éléphant aux abords du lodge... blurp !
Par contre, sur l'île Crescent à Naivasha, pas de prédateur : on a le droit enfin de dégourdir ses jambes !
Et on se prend pour de vrais chasseurs d'images avec prise en compte du sens du vent, déplacement courbé à l'abri des arbustes, chuchotements et tout et tout...
Félix nous expliquera plus tard que si les félins et les éléphants ont l'air placides voire même apprivoisés dans les réserves puisqu'on peut les approcher de très près avec les minibus, c'est qu'ils ne perçoivent pas les véhicules comme un danger... par contre, mieux vaut ne pas en descendre car là, attaque garantie ! (on n'a pas essayé...)
Bon alors, notre Félix, qui ne rigole pas avec la loi (simplement avec le code de la route...), nous a prévenus dès notre arrivée à Nairobi : ici, on ne prend pas en photo les bâtiments officiels, les postes de police, les véhicules de l'armée et... les gens, sous peine de se recevoir des jets de pierre !
Cette règle nous oblige donc à voler des instantanés de vie à travers les vitres de notre véhicule cahotant... clichés forcément flous !
Ce que vous ne verrez donc pas sur ce blog :
- les beaux Kenyans en uniforme militaire avec fusil à la main, plutôt impressionnants
- les multiples barrages de contrôle avec herses au sol que Félix passe en zigzagant
- les véhicules des rangers qui nous ont arrétés pour contrôler les nombreux permis et vignettes de notre mini-bus
Ah ben oui, effectivement, l'a pas l'air content le monsieur...
Juste pour que vous ne ratiez rien : les jolies marchandises colorées sur le porte-bagage... ce sont des poulets... vivants bien sûr !
Foule débarquant du ferry le matin à Mombasa
Vendeur de journaux sur la route à l'entrée de Nairobi
Ecoliers en uniforme
Marchés au bord de la route
Jolie scène de famille...
Le dimanche, tout le monde revêt ses plus beaux atours pour la messe.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour les 41 autres tribus présentes au Kenya mais pour les Masaï (ou Massaï, ou Maassaï... en fait ceux qui parlent la langue Maa), se faire prendre en photo revient à se faire voler son âme... heureusement cette superstition s'arrête là où commencent les euros !
En effet, lors de notre visite d'un village Masaï, photos et vidéos seront autorisées après versement de 15 euros par personne au fils du chef... ça permet sûrement de racheter les âmes !
Bon, c'est vrai, là je n'avais pas encore payé... mais c'est beau, on se croirait dans Out of Africa... plus authentique en tout cas que l'excursion touristique dans le village.
Entrée du village Masaï avec force haies de branchages et tissus colorés pour éloigner les prédateurs (et les touristes qui ne feraient pas partie du comité financier de soutien...)
Admirez la longueur de l'avant-bras du fils du chef.
Les jambes aussi sont incroyablement longues et effilées, sans une once de graisse... de fort beaux messieurs ma foi !
Alors, nous avons été accueillis d'abord avec la danse du guerrier et des chants relatant les traditions ancestrales qui ne permettaient au jeune Masaï de devenir un chasseur et de pouvoir se marier qu'après avoir tué un lion à la lance ou la machette... (facile ! Allez, Killian, au boulot !)
Les guerriers s'approchent du fauve pour l'encercler...
Puis c'est l'impressionnante danse des sauts, avec une incroyable détente sûrement facilitée par des ressorts invisibles discrètement placés sous les pieds... parce que certain(es) de notre groupe ont essayé et n'ont réussi à décoller que de 10 cm... bon d'accord j'exagère : 12 cm ! (à noter que seules les filles s'y sont collées... ouh ! la honte les garçons !)
Et tout ça avec le sourire !
Ensuite, danse de bienvenue (on dit "karibu" en kenyan) des femmes.
Cherchez l'erreur... Je me suis efforcée de leur faire honneur en chantant aussi leurs chants, d'où l'hilarité de ma partenaire...
Ce collier est une parure de mariage.
On peut épouser les filles à partir de 17 ans, moyennant 40 vaches (et un lion, bien sûr... bon, de nos jours, la tradition est adaptée au fait que les fauves sont protégés... on ne peut tuer un lion que s'il est sorti de la réserve et qu'il menace vaches et villages... et puis surtout il suffit qu'un jeune Masaï tue un lion et ça marche pour tous ses conscrits ! Et puis malgré leurs belles lances, les Masaï sont plus des éleveurs que des guerriers... par contre, ils ne pratiquent pas l'agriculture : leur nourriture de base est le sang et le lait... Lors de la visite du village, ils nous ont proposé de nous loger lors de notre prochaine venue au Kenya... mais si le buffet n'est pas plus varié que ça... j'hésite! )
Ensuite visite du village, construit en cercle avec un enclos pour les bêtes (qui dorment aussi dans les maisons à l'occasion...) et au sol joliment décoré de bouses de vaches bien fraîches.
Ce sont les hommes qui bâtissent les palissades et les femmes les maisons (avec un mortier à base de bouse de vaches)... ils nous ont demandé si c'était pareil en France...
Là ils sont en train d'évaluer le nombre de vaches nécessaires pour acheter une blondinette de notre groupe...
C'est ce qui s'appelle être très intéressé !!!! (Faut dire qu'on avait plein
de jolies minettes dans notre groupe)
Là, grosse négociation : ils veulent échanger leur machette contre la montre de Norbert (achetée 10$ à New-York...) mais on n'est pas sûrs qu'on passerait sereinement la douane à l'aéroport !
Il y a eu un moment très émouvant quand je leur ai montré des photos de notre jardin sous la neige que j'avais gardées sur mon apn... un jeune Masaï n'arrêtait pas de répéter : "it's different..."
Ensuite, séquence tirée du film de Jean Jacques Annaud " La guerre du feu " où l'on nous montre comment allumer le feu en faisant tourner un bâton entre ses deux mains pour échauffer le bois...
... ça marche !
Moment dérangeant : les enfants étaient tous alignés contre un mur avec pour consigne de nous faire coucou pour les photos...
Cette petite fille ne voulait pas jouer le jeu et s'est mise à pleurer (je la comprends, j'aurais pas aimé non plus...) alors, une fois que les touristes se sont détournés, son petit voisin l'a consolée...
Un peu foire aux petits bestiaux, quand même...
Allez, pour finir sur une note plus gaie, voici notre chaufeur-guide Félix qui nous a menés à la baguette pendant 7 jours (on avait intérêt à savoir répondre aux questions de culture générale sur les animaux et à arriver à l'heure aux rendez-vous safaris ! Quant au sens de l'humour... il a fallu 3 jours et demi pour le dérider !)
Alors autant vous le dire tout de suite mais à Masaï Mara, je suis tombée follement amoureuse d'un arbre.. le Fig Tree (en fait, de la famille des acacias), encore plus beau que le pin parasol !
Ce coup de foudre a parfois un peu surpris mes coéquipiers... surtout quand ils me voyaient me lever brusquement de mon siège avec mon appareil photo prêt à déclencher et qu'ils cherchaient vainement partout l'extraordinaire animal qui avait provoqué ce brusque enthousiasme chez moi !
Ben non... juste un arbre !
Aussi, vous n'allez pas pouvoir éviter les photos : le matin, le soir, seul, à 3, avec ou sans lion... le voilà donc !
A l'aube, le regard tourné vers une mongolfière...
Le soir, la tête dans les nuages
Au crépuscule, menacé par l'orage...
Bon, c'est vrai que tous les arbres sont magnifiques devant un tel ciel !
Contemplé par une lionne (ah! y'a pas que moi, vous voyez !)
Au parc d'Amboseli, devant le Kilimanjaro... on peut trouver pire comme arrière-plan !
Tout à fait différents, les paysages du sanctuaire privé de Taïta Hills ne sont pas mal non plus...
Terre rouge et prés verts... de bien jolis contrastes
où l'herbe haute jaunie...
...côtoie les oasis de verdure !
Les bubals sont de la couleur de la terre (moi, je serais tentée de dire les bubaux mais bon...)
Et quand un arbuste épouse une termitière, la nature crée une oeuvre d'art !
D'autres très beaux arbres, typiques d'Afrique:
L'euphorbe candélabre
L'acacia Fièvre Jaune (les premiers blancs arrivés en Afrique, et qui attrapaient des maladies après s'être assoupis au pied de cet arbre, ne se doutaient pas qu'il s'agissait d'un virus transmis par un moustique : empiriquement, ils en déduisaient que c'était un arbre toxique ! Et comme le tronc est jaune... voilà le pourquoi du comment !)
Et bien sûr le baobab, cher à notre célèbre lyonnais Antoine de St Exupéry..
Au bord de notre route, les cours d'eau sont souvent asséchés :
Mais parfois, des points d'eau, voire des marécages persistent dans la savane.
Et puis soudain, le miracle : une rivière !
Et c'est l'exhubérance végétative... euh végétationnelle... euh... herbicole !
(j'aggrave mon cas...)
Au Kenya, il y a aussi de nombreux volcans.
Il y a 25 millions d'années, le vaste plateau du Kenya s'est soulevé sous d'immenses pressions volcaniques. Ces violentes éruptions ont alors créé des zones de plissements montagneux ainsi qu'une immense crevasse de plus de 9 500 km de long, aujourd'hui appelée la Vallée du Grand Rift.
Volcan Longonot
Activités géothermiques (fumerolles) près du lac Naivasha et du volcan Longonot.
Vallée du Rift
Et si les réserves animalières qui bordent la Vallée du Rift regorgent de pierre ponce noire, au bord de l'océan indien, par contre, les plages sont faites de sable blanc...
De toutes façons, on n'avait pas plus tôt quitté le tarmac d'Orly que les paysages de notre voyage étaient déjà beaux !
Et pareil au retour !
Ben oui, c'est de l'avion qu'on a le mieux vu le Kilimanjaro !
Lors de mon premier article sur le Kenya, j'ai choisi de mettre à l'honneur tous ces moments émouvants où j'ai croisé des regards tantôts étonnés, tantôt craintifs, tantôt dédaigneux... mais parfois aussi amicaux !
Aussi, par opposition, je ne peux pas résister à l'envie de vous faire également partager la rencontre des... comment dire.... arrières ?
Certains sont très aristocrates... un rien pincés ...
ou au contraire, complètement décomplexés !
D'autres assument même totalement... et n'hésitent pas à en rajouter !
Histoire de ne rien nous cacher... (femelle impala)
Il y en a de rêveurs... (léopard)
Voire même contemplatifs...
Comme si nous n'existions pas... (bébé hyène tacheté)
D'ailleurs, beaucoup font dans le style dédaigneux...
De toutes façons, je suis l'oiseau le plus incompris du monde... (marabout)
Tout nous passionne... sauf vous, misérables humains ! (guépards)
(Etourneau Superb Starling)
Certains assument leurs énormes... muscles
Le régime, connais pas ! (moi, perso, je suis solidaire...)
Il y a ceux qui nous fuient :
Et puis les poor lonesome cowboys...
Mais heureusement les humains ne nous tournent le dos que pour mettre en valeur leurs danses...
...et encercler le gibier !
Après avoir bien observé les animaux, j'en ai déduit qu'ils appréciaient 4 choses dans la vie : les câlins, les repas, la sieste... et les combats !
Pas si différents des êtres humains finalement...
LES CALINS
Alors visiblement les fauves, ils adorent ça !
Masse-moi les pieds, chérie...
Câlins + sieste : le bonheur parfait !
Oui, je sais... j'ai raté la photo de l'année !
Bon, pour me consoler, on va dire qu'elle ressemble à un tableau...
Chez les éléphants, c'est tout le troupeau qui protège les petits.
On les aide même à se lever à tendres coups de pattes et de trompe...
Arrête de faire le singe, tu vas tomber !
T'as de beaux yeux tu sais...
C'est toi mon meilleur copain !
T'es ma maman chérie !
Les humains aussi, savent faire...
LES COMBATS
Pas facile la vie de la savane, avec toutes ces femelles à impressionner... surtout que bien souvent, on doit entretenir tout un harem !
Ces antilopes jouent le remake d'un film de Jean-Claude Vandamme...
Les enfants ! Arrêtez de vous bagarrer, vous savez que ça finit toujours mal !
Tu connais Zidane ? ça t'apprendra à insulter ma soeur !
Heureusement, ces mâles ne sont pas sans défense (ah ! ah ! je me surpasse...)
ça me rappelle certains de mes cours de danse !
Heureusement, je n'ai aucune photo d'humains dans ce cas... et pourtant ce n'est pas faute d'avoir croisé moults militaires armés jusqu'au képi !
Quand on mentionne les animaux du Kenya, on pense aussitôt à l'emblème du pays : les Big Five, à savoir les 5 mammifères prisés des chasseurs blancs, du temps où les safaris n'étaient pas que photos... l'éléphant, le lion, le léopard, le buffle et le rhinocéros. Les chauffeurs guides actuels perdraient d'ailleurs leur honneur s'ils ne parvenaient pas à nous faire rencontrer tous les Big Five... (c'est bon, pour notre Félix, l'honneur est sauf !)
Chaque fois que nous nous rendions dans un commerce d'artisanat au gré de nos arrêts techniques, les vendeurs ne manquaient pas de nous demander : "Have you seen the Big Five ?" Ce à quoi je répondais systématiquement : "Yes... the Big Five Mosquitos !", ce qui les plongeait dans l'hilarité...
Mais on oublie que le Kenya est aussi un paradis pour les ornithologues... les oiseaux y pullulent, surtout en période hivernale pour l'Europe, comme c'était donc le cas pour notre voyage...
Des volatiles marcheurs, coureurs, des rapaces, des échassiers et des variétés d'oiseaux aux couleurs presque métallisées, on en a eu pour tous les goûts !
Alors, bien sûr, difficile de prendre en photo toutes les espèces... et surtout d'avoir des photos nettes avec du matériel d'amateur et parfois peu de luminosité... Voici malgré tout une sélection des oiseaux les plus souvent rencontrés.
A Masaï Mara
Calao (le Kenya compte une dizaine d'espèces de calaos dont certains non casqués)
Outarde (rien à voir avec Dijon...)
Outarde à ventre noir.
Ce sont des oiseaux terrestres qui suivent les troupeaux d'ongulés car ils attirent les insectes dont ils sont friands.
Le serpentaire se nourrit de rongeurs, de reptiles et de criquets. Ses longues pattes sont munis de doigts courts et forts qui lui permettent de porter des coups fatals à ses proies... On le reconnait facilement à sa très seyante houpette sur la tête...
Vautour (oui, je sais, il faut faire preuve de beaucoup d'imagination ! Pas glop le contre-jour....)
Le pique-boeuf (dans ce cas plutôt pique-buffle....) débarrasse les grands mammifères de leurs parasites et les avertit en cas de danger (bref, c'est donnant, donnant...)
Bon... on va dire que c'est euh... une colombe et on n'en parle plus !
A Naivasha
Cigogne à bec jaune
Ibis
Cormorans
Et aigle pêcheur.
A Amboseli
Grues royales (ou à tête couronnée)
Grand marabout (d'après Félix : " il ne faut pas se fier à son air, en fait... c'est un oiseau très heureux !")
Marabouts et cigognes.
Autruches (la femelle est grise et le mâle noir car c'est lui qui couve les oeufs la nuit donc il passe plus inaperçu... mâlin, non ?)
Etourneau Superb Starling (c'est lui mon préféré !) devant le Kilimanjaro...
A Taïta Hills
Les oiseaux y pullulent et suivent notre véhicule avec l'espoir qu'on laisse tomber quelques miettes par mégarde... mais notre Félix veille ! (d'autres chauffeurs et touristes se montreront moins respectueux des lois...)
Ils décorent même les poteaux indicateurs ! (c'est eux qui veillent à ce qu'on ne s'éloigne pas des pistes balisées, en fait...)
Différents calaos...
Les sons émis par les calaos rappellent la voix humaine : suivant une légende Masaï, ils se traduiraient par un dialogue en langue Maa entre une femme qui dirait " Je veux plus de vaches" et un homme qui lui répondrait "Tu mourras avant de les avoir " !!!!
Ce geai est particulièrement beau... et il a l'air de le savoir !
Et je ne résiste pas au plaisir de vous remettre mon cher étourneau...
Mais ce que j'ai aimé tout particulièrement, c'est de voir des amitiés se nouer ...
Dis, on va voir se boire un pot ensemble ce soir ?
Dans les commerces d'artisanat local que nous devions obligatoirement traverser pour nous rendre aux toilettes lors de nos arrêts techniques, dans les décorations de nos hôtels et lodges, et même sur les rochers au bord des routes... nous avons pu nous faire une idée de l'art kenyan.
Voici quelques photos...
Artisanat
Ce sont les sculptures en bois qui représentent l'essentiel de l'artisanat vendu aux touristes : guerriers masaïs, animaux de toutes dimensions, masques...
En voici de particulièrement beaux... un peu encombrants dans l'avion ! (en ce qui nous concerne, on s'est contentés de deux petits...)
Celle-ci n'était pas à vendre... c'était pourtant la plus belle !
Bijoux masaï
Les Masaïs sont spécialistes des bijoux en perles.
Pour ma part je leur ai acheté une parure en corne de vache...
On voit bien le style des bijoux masaïs sur ces sculptures décoratives.
Quand je pense que j'interdis à mes élèves de tirer la langue !!!!
Peintures murales
Les sites de bélvédères (ici un overlook sur la Vallée du Rift) sont décorés de fresques sur la vie de la savane
Même les rochers sont peints...
Sculptures
Les décorations des hôtels comme des villes restent dans le thème...
A l'hôtel d'Amboseli (métal martelé)
Au rond-point d'entrée de Nairobi.
Je ne comprends pas bien la symbolique de cette déco à l'entrée de Mombasa... peut-être "défense d'entrer" ?...